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Noël au Balcon, Pâques au Tison.

Mes troisième et quatrième courts métrages ont étés tournés à deux ans d’intervalle avec à peu près les mêmes acteurs et à peu près la même équipe, même si la production n’était plus la même.

Noël au Balcon à été tourné à Bruxelles dans une maison qui ressemblait beaucoup à celle de mon enfance. Le trois pièces en enfilade classique. L’histoire est autobiographique, -surtout la situation: une petite fille d’un couple de divorcés dont les grands parents partagent la même maison à des étages différents) – mais les personnages sont fictifs et il y en a beaucoup plus. Les acteurs sont ceux que je fréquentais à l’époque et qui avaient déjà tournés dans mes précédents courts.

Noël a été sélectionné dans un festival New-yorkais et lors de sa projection, j’ai remarqué que le public était beaucoup plus réceptif à l’humour du film qu’en Europe. Ça rigolait tout le temps, beaucoup plus qu’en Belgique ou en France. J’ai aussi remarqué que l’architecture ressemblait fort aux vieilles maisons de Brooklyn…Peut-être qu’ils ne se sentaient pas si dépaysés que ça. En tous cas je suis revenue en Belgique avec un prix, reçu des mains de Diane Keaton! Très encourageant.

Pâques au tison devait se tourner dans ce que j’imaginais être une salle paroissiale des plus banales, située en province. Mais en faisant des repérages avec Thierry Van Capellen, j’ai découvert l’hippodrome de Sterrebeek qu’il connaissait bien, à l’abandon à l’époque. Impossible de faire marche arrière, il fallait que je tourne dans ce décors fantastique et j’ai tout réécrit en fonction. Le scénario n’a ici plus rien à voir avec mon histoire personnelle car il s’inspire de Noël qui s’en éloignait déjà… C’est de la fiction pure.

La petite actrice qui interprétait Paulette ( Sarah Duah) avait poussé comme un champignon en trois ans et sa taille nous a tous surpris. Il lui fallait trouver son partenaire de jeu et quand j’ai découvert Damien au casting, leur différence de taille m’a paru amusant à exploiter. Cela n’a pas du tout impressionné Damien, parfait petit “dur” toujours à l’aise avec les adultes.

On a tourné en avril et il ne faisait pas froid du tout. La neige que l’ont voit sur les dalles de l’entrée de la buvette n’est que du papier blanc mouillé. Trouvaille du chef déco.

J’ai le souvenir d’un tournage rigolo dans l’ensemble malgré quelques tensions comme toujours. L’équipe était pleine de talents. Derrière et devant la caméra. Un talent que je n’ai pas retrouvé si facilement sur les tournages des deux longs que j’ai fait ensuite. Artistiquement, j’ai pu aller plus loin que sur mes longs, même avec des budgets des plus serrés, ce qui est paradoxal.



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